Le HCDH appelle à une révolution des données, en privilégiant l’utilisation des données pour faire face aux problèmes liés aux droits de l’homme. « Nous assistons actuellement à une révolution des données qui pourrait améliorer radicalement la façon dont nous utilisons les données pour mieux comprendre les préoccupations et les risques en matière de droits de l’homme, évaluer les progrès, surveiller les droits de l’homme, renforcer le principe de responsabilité auprès des gouvernements, des entreprises et des individus et favoriser le développement durable », a déclaré la Sous-Secrétaire générale aux droits de l’homme Ilze Brands Kehris.

Le rapport d’activité annuel sur les objectifs de développement durable met notamment en évidence les taux élevés de discrimination à l’échelle mondiale et le nombre croissant de civils tués dans les zones de conflit.

Le recensement de 2019 au Kenya a compté des personnes qui ne l’avaient jamais été avant. L’approche des données fondée sur les droits de l’homme a influencé la reconnaissance des communautés marginalisées.

La collecte de données traditionnelle a rarement été en mesure de soutenir les politiques de réduction des inégalités au bénéfice des plus vulnérables. Une approche des données fondée sur les droits de l’homme peut aider les États à atteindre les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Une réunion organisée par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a été consacrée aux approches de la statistique et de la collecte de données fondées sur les droits de l’homme, en prévision de la Journée mondiale de la statistique.