Il est important pour les jeunes autochtones de parler de leurs droits et de la façon dont leurs conditions de vie peuvent être améliorées, a déclaré Dalí Silvia Angel, une militante pour les droits des jeunes autochtones qui fait partie du Red de Jóvenes Indígenas (réseau de la jeunesse autochtone) au Mexique. « Comme on le dit souvent, rien ne doit être fait pour nous sans nous. Si vous voulez que la situation soit visible, nous devons être présents et votre voix doit être entendue. »

À 14 ans, Autumn Peltier, militante des droits relatifs à l’eau de la communauté de la Première Nation de Wikwemikong, en Ontario (Canada), affirme que tout le monde, à n’importe quel âge, peut aider l’environnement. Son militantisme lui a valu une nomination pour le Prix international de la paix pour les enfants 2019.

« J’ai commencé à militer à l’époque où j’étais au lycée », a indiqué Milka Chepkorir Kuto, membre du peuple autochtone Sengwer, au Kenya. Mme Kuto était à Genève pour suivre une formation dans le domaine de la défense des droits de l’homme en tant que boursière du Programme de bourses 2016 du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.