Aulagéa Thérèse estime que l’une des plus grandes difficultés auxquelles fait face son peuple est l’absence de reconnaissance nationale. Membre du peuple Kali’na, en Guyane française, Thérèse est l’un des boursiers du Programme de bourses 2016 du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme destinées aux autochtones.
Andrei Khariuchi est déterminé à protéger les droits fondamentaux de la communauté autochtone des Nenets, en Russie. Il était récemment à Genève pour participer au Programme de bourses 2016 du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme destinés aux autochtones.
« J’ai commencé à militer à l’époque où j’étais au lycée », a indiqué Milka Chepkorir Kuto, membre du peuple autochtone Sengwer, au Kenya. Mme Kuto était à Genève pour suivre une formation dans le domaine de la défense des droits de l’homme en tant que boursière du Programme de bourses 2016 du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Charlene Apok estime que les peuples autochtones se heurtent à de nombreux obstacles lorsqu’ils s’emploient à défendre leurs droits à l’échelon international. « Ce système n’a pas été fait pour eux », a-t-elle fait remarquer. Mme Apok, qui est membre de la tribu Iñupiaq aux États-Unis d’Amérique, a été récemment boursière du Programme de bourses du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Les communautés autochtones dans le monde font face à une crise en matière de soins de santé, le manque d’accès aux soins ayant entraîné une hausse des maladies et même des suicides. « C’est une épidémie à laquelle sont confrontées de nombreuses communautés autochtones », a indiqué Hannah McGlade, éminente spécialiste des questions autochtones pour le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.