À la fin des années 1990, quelque 300 000 femmes péruviennes ont été soumises à un programme de stérilisation ordonné par le programme national de santé procréative et de planification familiale du Gouvernement. Maria Elena Carbajal Cepeda était l’une d’entre elles. Elle dirige aujourd’hui une organisation qui défend les droits des survivantes.

Selon Gaby Oré Aguillar, membre du Conseil d’administration du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture, la reconnaissance de la violence sexuelle et sexiste comme un acte de torture donne aux victimes les moyens de demander réparation et d’assurer leur réadaptation, et rend les États responsables d’améliorer les services aux victimes.

Plusieurs survivants de violences sexuelles et sexistes originaires de Colombie racontent leur histoire à travers une exposition photographique présentée au Palais des Nations à Genève (Suisse).

Le Fonds des Nations Unies pour les victimes de la torture, avec des acteurs de la société civile locale, apporte un soutien aux victimes dont les témoignages ont aidé à condamner d’anciens membres de l’armée pour crime contre l’humanité commis au Guatemala.